jeudi 4 février 2010

Super Bowl sans Dr John

• À la mi-temps du Super Bowl, ceux qui avaient exprimé en 1964 le désir de disparaître avant la vieillesse vont occuper la scène alors qu'ils ont la soixantaine bien entamée. Il s'agit évidemment du groupe britannique The Who. Bon. C'est dommage, bien dommage, car si La Nouvelle-Orléans n'a pas d'équipe de baseball, une équipe de basket-ball qui va cahin-caha depuis son retour dans la ville de Louis Armstrong, Fats Domino et Dr John, elle offre depuis des décennies un éventail musical d'une richesse qui se compare seulement à New York et Chicago. S'il était difficile de prévoir que les Saints affronteraient les Colts d'Indiannapolis lors de la grande finale, il aurait été justifié de saluer le SON Nouvelle-Orléans d'autant qu'après le passage de Katrina les dommages demeurent aussi visibles que violents. Bien. À la mi-temps, on écoutera Dr John, le pianiste des gris-gris, nous conter son dépit provoqué par l'indifférence du gouvernement fédéral en général et de Bush en particulier. Cliquez ci-après:

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