• C'est tout simple: une nouvelle étiquette baptisée The Pool Winners s'est employée à combiner deux albums enregistrés il y a plus de cinquante ans par tel ou tel musicien, donc libres de droits et qu'elle publie aujourd'hui sous la forme d'un compact. L'intérêt? Au sens économique, il est bas. Chaque CD est vendu à 11 $, ou 10,99 $, comme se plaisent à le dire les «bleachés BCBG» du marketing, donc du courant tarte à la crème de la science économique.
• Parmi les premières parutions de la série, on a retenu les noms de John Coltrane, Miles Davis, Zoot Sims, Woody Herman et surtout Jimmy Giuffre. Dans son cas, The Pool Winners a regroupé The Jimmy Giuffre 3, sans cesse redistribué, et Trav'lin Light, qui lui l'était beaucoup moins. En fait, ce dernier disparaissait des bacs des disquaires durant de longues périodes. De quoi faire rager d'autant plus l'amateur que ce vice était également une insulte à un grand monsieur, un grand créateur.
• Bon. On a peut-être oublié que ce trio c'était Giuffre au ténor, au baryton et à la clarinette, Jim Hall à la guitare et Ralph Pena à la contrebasse. Lors de la sortie du Giuffre 3, leur jazz de chambre, leur jazz calme, subtil et un tantinet planant avait épaté. Notamment leur interprétation d'un vieux folklore qu'ils avaient restauré et non rénové. Le titre? The Train And The River. Le voici:
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