vendredi 9 avril 2010
Petite note
• Pars pour New York -stop- faire plongée dans le jazz -stop- retour dans neuf jours -stop- salutations «nonne» stop - la truffe
mercredi 7 avril 2010
Zut de zut, Mose Allison!

• Il y a six mois, y'avait d'la joie. Pensez-y! Allison et Henry, l'homme qui a ranimé les carrières de Allen Toussaint et Ramblin' Jack Elliott. Sachant cela, on est resté constamment à l'affût. De quoi? La date de publication de l'album. Quand on a su que c'était le 23 mars aux States et le 26 au Canada, on a... on a compté les jours. D'abord sur quatre mains, puis sur deux, puis sur une. C'est dire notre impatience. Au jour J, on était là. Au magasin.
• Pis? C'est tombé comme un soufflet au fromage. Bref, la déception fut aussi rapide que brutale. Mais comme aime beaucoup, et depuis des décennies, l'homme du Mississippi, et comme aime bien Joe Henry, on a laissé l'album de côté pendant quelques jours croyant que le dépit serait passager. Pis? On l'a réécouté, réécouté, réécouté. Alors on a compris, on a compris pourquoi il avait fallu plus d'un an à Henry pour convaincre Allison de faire un autre pas de deux en studio. Le vieux ne voulait tout simplement pas graver encore une fois sa voix sur ruban. Le coeur n'y est plus. Snif! Snif!
• Histoire de se remonter le moral, rien de tel que d'écouter des anciennes jeunesses qui décapent le méchant par Young Man Blues interposé:
lundi 5 avril 2010
La rénovation de W. Parker

Le naturel: J. Hodges

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Swing et rigolade
dimanche 4 avril 2010
La clarté de Wardell Gray

• Mais ce qui singularisa Gray de Gordon, Teddy Edwards, Jimmy Heath, Lucky Thompson et autres ténors de sa génération, c'est l'aisance avec laquelle il passait du swing au bop et inversement. Un jour, il était membre du big-band d'Earl Hines ou de Count Basie, le lendemain il jouait en compagnie des militants du bebop. Le surlendemain, il rejoignait Benny Goodman, qui vouait les inventions de Charlie Parker et Dizzy Gillespie aux gémonies, avant de s'acoquiner le lendemain du surlendemain avec Tadd Dameron, Sonny Clark ou Hampton Hawes.
• Contrairement à bien de ses contemporains, Wardell Gray ne fut jamais un opposant, un guerrier, un battant. Il aimait par-dessus tout ponctuer les musiques de Basie ou Dameron à coups de notes claires, fluides, limpides. Le double album que Nocturne lui a consacré est le résumé convaincant d'un parcours qui reste exemplaire par ce refus de trancher. Ce refus d'adhérer à ceci plutôt qu'à cela.
Wardell chez Basie
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