• Max Roach a toujours été synonyme de costaud. Musicalement, il va sans dire, mais également politiquement causant. Avec Charles Mingus, il fut un réfractaire, un constant contestataire. Dans les années 80 comme dans les années 40. Au début des années 70, il avait mis sur pied un quartet sans piano. Le trompettiste Cecil Bridgewater fut d'abord engagé, puis le saxophoniste Odean Pope et le bassiste Tyrone Brown les rejoignirent pour former un orchestre plus fréquemment enregistré en Europe qu'aux États-Unis.
• Il y a peu Naxos a signé un accord de distribution avec le label allemand Jazzwerkstatt. «Fais que» depuis peu on peut entendre la captation du show donné par Roach et ses collègues le 16 juin 1984 au Jazzbühne à Berlin-Est. De ce spectacle, six pièces d'anthologie, c'est le cas de la dire, ont été retenues qui composent ce Max Roach - Live In Berlin: Jordu de Duke Jordan, Giant Steps de John Coltrane, Six Bits de Roach, Good Bait de Tadd Dameron et Perdido de Juan Tizol.
• Cet album est à l'image du batteur: hénaurme. Du début à la fin. C'est Roach comme on l'apprécie: qui dérange, qui chaloupe, qui pique, qui est toujours dans la densité. C'est du très costaud. D'autant que Pope, Bridgewater et Brown ne font jamais dans la dentelle. C'est pas cool-machin-chose, c'est hard-bop. Et c'est tant mieux. Suit: Jordu.
samedi 27 novembre 2010
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