
• Dans le passé, Parker a été le sujet de rééditions. La plupart du temps, celles-ci furent bancales. Pour rester poli. Car trop souvent, les auteurs de ces entreprises s'appliquaient à nous refiler les quatre ou cinq versions de chaque pièce enregistrée par Bird. Ce faisant, ils manquaient de respect à l'égard du grand manitou du bebop ce dernier, faut-il le rappeler, ayant choisi de son vivant telle version plutôt que telle autre.
• Cela étant, ce volume 1 de The Complete Charlie Parker vaut son pesant d'or parce qu'il s'attarde au Parker d'avant le «bibeaupe». Soit le Parker membre de la grande formation de Jay McShann, du sextet de Cootie Williams, du Clyde Hart All Stars, du quintet de Tiny Grimes, etc. Et alors? Le jeu de Parker était déjà plein de sève. Vive et dense. Chapeau à Alain Tercinet, maître d'œuvre de cette intégrale. Suit Hootie Blues avec McShann.
1 commentaire:
Qu'est-ce que cela vaut en terme de qualité sonore ? L'intégrale de Louis Armstrong est très critiquée à ce niveau.
Et moi qui est l'intégrale Verve sortie en 89 ou 90, je suis très déçu par les souffles que l'on peut entendre sur la majorité des musiques.
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