samedi 10 juillet 2010

Steve Kuhn au FIJM

• Lors de la 31e édition du Festival international de jazz de Montréal (FIJM), il y eut tout d'abord Herbie Hancock, Keith Jarrett, Ahmad Jamal, puis il y eut Steve Kuhn. On devrait écrire il y eut surtout Steve Kuhn, l'homme ne s'étant jamais produit en trio dans le cadre du FIJM. On n'est même pas sûr qu'il ait joué en solo. Dit autrement, il était grandement temps que son nom soit inscrit à l'affiche. Plus précisément à celle du Gesù, où il était flanqué de Joey Baron à la batterie et de David Finck à la contrebasse.
• Son concert fut magistral de bout en bout. Son jeu alliant finesse avec élégance, romantisme avec retenue, a ravi, a séduit. D'autant plus que ces messieurs jouant régulièrement ensemble, chacun savait quand et comment relancer les autres, les provoquer, les retenir. Chaque note était à point. Bien sculptée, bien envoyée.
• Au programme: If I Were A Bell, Jitterburg Waltz, Two By Two, La plus que lent/Passion Flower, Little Waltz, Lotus Blossom, Stella By Starlight, Slow Hot Wind, Clotilde et Confirmation. Si on vous a décliné tous les morceaux joués, c'est tout simplement parce qu'ils sont ceux-là mêmes qu'il avait enregistrés live avec Ron Carter à la contrebasse et Al Foster à la batterie au Birdland à New York en juillet 2006. En clair: procurez-vous le Live At Birdland – Steve Kuhn Trio paru sur étiquette Blue Note. C'est splendide!

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