• Bon. Tout un chacun sait que désormais on peut effectuer notre épicerie sonore chez Amazon. Peut-être sait-on moins qu'on peut la faire chez Squidco, Jazzloft et autres magasins vendant des produits dématérialisés. On vous conseille vivement de fouiner du côté de ces derniers avant d'aller chez Amazon. La raison de ce parti pris est simple à expliquer: le prix. Contrairement au géant de la vente en ligne, les deux susnommés, et il y en a d'autres, réduisent les coûts afférents au transport et aux frais de douanes si vous commandez trois, huit ou vingt albums. Dit autrement, Amazon charge le même montant — pour le transport et les douanes — pour chaque disque acheté.
• Cela étant, le plaisir des plaisirs sur ce front reste l'achat direct. L'achat réalisé avec l'artiste en personne. Randy Weston et son African Rythms Trio augmenté de Benny Powell au trombone et Talib Kibwe au saxo proposaient, au terme de leur prestation au Jazz Standard, leurs récentes productions. De Weston, de cet immense pianiste, compositeur, historien de l'Afrique, on vendait Zep Tepi sur étiquette Random Chance, qu'on n'a jamais aperçu dans les bacs des disquaires montréalais, ainsi que l'excellent Nextep sur Origin Records.
• Petite note: l'interprétation de Blue Moses, une composition de Weston, qui suit est en deux parties. C'est du gâteau, du Paris-Brest, de la première à la dernière seconde.
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