• Comme il nous y a habitués depuis le début des années 80, Marsalis s'est entouré de sacrés instrumentistes. Le pianiste Dan Nimmer, dont le visage rappelle étrangement celui de Bill Evans jeune, le contrebassiste Carlos Henriquez, qui balance à merveille, le batteur Ali Jackson, qui ponctue avec assurance, et le saxophoniste Walter Blanding, dont on a apprécié d'autant plus la sonorité qu'elle fait écho à celle de Don Byas et de Coleman Hawkins, qui a tendance à disparaître. Bref, Blanding est pour ainsi dire la contradiction du son sec d'un Chris Potter et autres souffleurs qui ne sont toujours pas parvenus à dépasser les techniques apprises sur les bancs d'école.
• Le programme, on s'en doute, est fait des classiques qui ont fait la renommée de Piaf comme celle de Holiday: La Foule, Them There Eyes, Padam... Padam, What A Little Moonlight Can Do, Billie, écrite celle-là par Galliano, Sailboat in the Moonlight, L'homme à la moto, le terrible Strange Fruit et bien évidemment La vie en rose.
• Enregistré live au Festival de jazz de Marciac, soit au royaume des confits de canard, ce compact qui s'accompagne d'un DVD, en fait il s'agit de la captation visuelle du show, a été publié sur étiquette JIM. Il est distribué par Harmonia Mundi. À noter que le réalisateur du DVD n'est nul autre que Frank Cassenti, qui a signé des portraits de Miles Davis, d'Archie Shepp, sans oublier ses fictions comme La Chanson de Roland ou L'Affiche rouge.
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