• Ils sont de retour. Ça leur a pris tellement de temps qu'ils méritent un qualificatif particulier, The Jazz Passengers. Lequel? Bande d'enfoirés! Lorsqu'on est un adhérent de l'antique axiome, celui de Démocrite pour être exact, même si on n'en est pas certain, qui enseigne que qui aime bien, châtie bien, on ne fait pas dans le détail. Bref, on répète: bande d'enfoirés!
• Because, comme dirait Queneau le Grand, ça fait une paye, et une grosse qui plus est, que vous ne vous étiez pas signalés à nous alors que vous saviez fort bien que, depuis la mise en quarantaine des Lounge Lizards pour cause de maladie, celle qui a frappé John Lurie, nous étions en deuil du jazz-rigolo-décapant-surprenant. En clair, lui malade, vous vous être mis aux abonnés absents. Bande de faces d'anchois!
• Bon. Aujourd'hui le saxophoniste Roy Nathanson, le tromboniste Curtis Fowlkes, les fondateurs du groupe, le vibraphoniste Bill Ware, le contrebassiste Brad Jones, le batteur E. J. Rodriguez, le guitariste Marc Ribot, deux violonistes, et deux chanteurs invités sur trois morceaux, Elvis Costello et Deborah Harry, proposent une galette pleine d'humour et bourrée d'inventions. Intitulé The Jazz Passengers - Reunited — vous auriez pu trouver un autre titre, non? —, cet album, paru sous licence au Canada sur l'étiquette Justin Time, il vous nettoie les neurones à la nanoseconde. C'est dire! Voici Spanish Harlem.
mardi 9 novembre 2010
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1 commentaire:
Excellent disque, pas évident à la première écoute mais qui se déguste tranquillement. On y trouve son bonheur.
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