• Numéro chargé que celui proposé ces jours-ci par Jazz Magazine/JazzMan: un dossier consacré au retour de l'organiste chéri de Claude Nougaro et Stan Getz, soit Eddy Louiss, des entretiens avec Barry Harris, Joëlle Leandre et Liz McComb, un hommage du poète Jacques Réda à l'immense Hank Jones, un portrait du très regretté Don Pullen, plus les chroniques habituelles avec, en prime, un guide des festivals du présent été.
• Du salut à Jones, on a retenu l'introduction, la royale introduction: «Il était grand, comme si le destin avait voulu d'abord manifester cette grandeur par la stature. Et il semblait n'être devenu vieux que pour garder le plus longtemps possible ses chances à la jeunesse. Contemporain de trois autres pianistes aussi profondément singuliers que lui (Jimmy Jones, Jimmy Rowles, Sir Charles Thompson), on croirait qu'il avait choisi de porter ce patronyme afin de passer inaperçu.»
• De l'entrevue avec Harris, on a retenu la conclusion: «Je dirais plutôt que je suis le gardien de la musique la plus avancée et la plus moderne qui soit. Je continue de voyager à travers le monde parce que je vais avoir 80 ans, et que je ne veux pas mourir avant d'avoir transmis toutes mes connaissances. Ça m'est bien égal de savoir à qui je les enseigne. Je suis le plus vieux professeur et je suis le meilleur.» Bien vu.
• Des commentaires formulés par Louiss, victime d'une mauvaise distribution de ses albums de ce côté-ci de l'Atlantique, on vous «refile» le suivant: «Stan Getz faisait tout le temps avancer la musique. Pour moi, c'est toujours LE musicien.» Le voici, Getz, en compagnie de Kenny Barron.
samedi 17 juillet 2010
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