• Bon. Gagnon vient de publier un album intitulé Suite, tout simplement, et qui ne regroupe, outre la formation rythmique classique, que des trombones, rien que des trombones. Soit ceux de David Grott, David Martin, Jean Nicholas Trottier, Serge Arsenault, Robert Ellis au trombone basse, auquel s'est joint le New-Yorkais Steve Davis, auprès de qui Gagnon a d'ailleurs étudié. Gaétan Daigneault est au piano, Frédéric Grenier à la contrebasse et Richard Irwin à la batterie. Le nom du groupe? Trombones Actions.
• Bien. Cet album paru sur étiquette R. G. Productions, et que Select distribue, est de facture classique, dans le sens respectueux du terme. Ici, les accents rappellent ceux des big bands sur lesquels celui de Thad Jones-Mel Lewis avait imprimé ses marques. Là, les pulsions chaloupées de Gagnon ou de Davis ou de Trottier font écho au «bibeaupe» brandi et défendu par Slide Hampton. C'est soudé, si bien soudé que rien ne dépasse, rien ne se perd. Cet orchestre est d'une homogénéité remarquable, méritant donc d'être salué mille fois plutôt qu'une. D'autant que, sur les ballades, Gagnon est sa bande nous régalent. Chapeau!
• P.-S.: Gagnon et Trombones Actions occuperont la scène de L'Astral demain soir. Le show sera précédé d'un 5 à 7 au cours duquel sa Suite sera lancée.
• P.-S. 2: Steve Davis jouant trop peu souvent à Montréal, on vous propose ci-après un neuf minutes moins une seconde de calme.
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